vu ce jour :
A l'évidence, la personne qui a installé les rouleaux d'essuie-mains ne savait pas comment procéder. Le soir venu, lorsqu'elle contemplera le désastre, elle ne pourra que se sentir mal à l'aise.
La sous-traitance des activités de nettoyage auprès d'entreprises qui font valser leurs salariés au gré des contrats conduit à ce genre de situations. Il faut une personne tel jour à telle heure à tel endroit. On la trouve et on l'envoie. Nul besoin de perdre du temps à lui donner un minimum de formation : faire le ménage, après tout, c'est à la portée du premier (de la première) venu(e). Non ? Cela pourrait-être un vrai métier ?
Bien entendu, c'est un métier, un vrai métier ! Comment peut-on laisser un salarié, qui prend un poste solitaire, en fin de journée, dans des locaux vides, en lui interdisant d'avoir confiance en lui ? Comment ignorer qu'il est désastreux de savoir que l'on a mal travaillé, et que personne ne peut vous aider à bien travailler ?
Quand donc les employeurs comprendront-ils que la peur éprouvée par les salariés, alliée à l'impossibilité d'être fier de son travail, sont deux des plus pernicieuses maladies des entreprises ? W. Edwards DEMING en parlait pourtant il y a plus de 30 ans .
La compétence devrait commencer en haut de la pyramide hiérarchique...
H
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